Le Quatrième pas se fait dans la nuit "Elle reste gravée dans les mémoires des spectateurs comme l’interprète inspirée et singulière de Josef Nadj ou de Thomas Lebrun. Voilà qu’Anne-Sophie Lancelin, toujours aussi sidérante dans sa façon de servir la cause des artistes, passe du côté de la chorégraphie. Après une première pièce intitulée Persona, elle propose ici un trio de femmes (auquel elle prend part également en tant qu’interprète) qui fouillent leurs ressources intimes à travers le geste. Les trois danseuses dialoguent avec des images qui se reconfigurent sans cesse, comme la mémoire et l’imaginaire relancent et redistribuent les souvenirs." dans Quinze spectacles à voir en janvier à Paris et alentour par Rosita Boisseau, pour Télérama
"(...)Danseuse, mais aussi musicienne et poète, Anne-Sophie Lancelin a d'abord eu un long parcours d'interprète, chez Thomas Lebrun, Josef Nadj ou Nacera Belaza, avant de devenir chorégraphe en 2020. Pour cette nouvelle création, elle s'est entourée d'un compositeur, Lucas Fagin, dont la musique anxiogène donne sa tonalité nocturne à la pièce et de la plasticienne Nina-Flore Hernandez. En fond de scène, mais aussi au sol, une photo en négatif, reproduisant une tête renversée, joue les pythies. Une sorte de fatalité semble en effet tomber sur ces trois corps. La virtuosité des interprètes, Aurélie Berland, Anne-Sophie Lancelin et Carole Quettier, qui semblent comme trois sœurs, est fascinante, comme dans les pièces de Sharon Eyal(...)" Delphine Goater, ResMusica
Persona “(...) Anne-Sophie Lancelin fait partie des artistes que l'on suit. Sa définition du geste, articulé par une forte technique, et sa transparence paradoxale - elle fait d'abord exister une oeuvre avant de faire briller sa propre prestation - sont remarquables. (...) Ce Persona travaille au corps la notion d'identité et de dédoublement en présentant un autoportrait kaléidoscopique.” Rosita Boisseau, Télérama Sortir
“(...) Persona, qui marquera à n'en point douter, les souvenirs des spectateurs. Performance physique durant 50 minutes, performance de créations chorégraphiques ensuite tant les trouvailles surgissent sans discontinuer,lignes parfaites en pleine harmonie, gestes de la danseuse en accord parfait avec la musique. Que demander de mieux ? Bel art, bel ouvrage !” Bernard Thinat, Magcentre